Immobilier et Covid-19 : les prix plafonnent à Paris et Nice
Avec le regain de la crise du Covid-19, l’immobilier est en train de connaître de nouveaux plafonds à Paris, Nice et dans d’autres grandes villes. Selon le Baromètre national des prix de l’immobilier, le marché de la pierre est résolument entré dans une nouvelle ère. On se doutait clairement que la crise du coronavirus allait avoir un impact sur le marché immobilier, notamment en Côte d’Azur.
Vers la stabilisation du marché immobilier
Si l’on sait que le marché immobilier est généralement beaucoup plus calme durant le mois de septembre, les chiffres publiés par MeilleursAgents viennent confirmer les attentes. En effet, la crise économique en cours est venue se greffer à cette période plutôt stable au niveau des transactions immobilières. Toutefois, malgré une petite hausse de 0,2% sur les prix immobiliers au niveau national, de grandes villes Nice et Toulouse sont en phase de stabilisation avec 0,1%. À travers ces chiffres, on peut dire que le marché immobilier connaît un nouveau cycle, cette fois-ci. On assiste surtout à un rééquilibrage des prix, sans pour autant laisser penser à un effondrement. À Nice par exemple, on a noté une baisse allant jusqu’à – 0,5% à certains endroits. Cependant, ce recul n’a rien d’alarmant sinon qu’elle est entraînée par le principe de la saisonnalité.
Toutefois, il ne faudrait pas se réjouir trop rapidement, car des villes comme Nantes, Toulouse et Rennes ont maintenu leurs prix au niveau pré-covid. Ceci est dû au marché de l’emploi qui se porte bien et à la démographie qui reste au beau fixe.
Les acheteurs se font plus discrets
Avant la crise sanitaire, le marché immobilier était porté par la forte demande qui est aujourd’hui en berne. Si l’on sait que la sortie du confinement avait permis aux acheteurs de revenir clairement sur le marché, le prochain confinement qui s’annonce va bientôt faire baisser la demande. Aujourd’hui, les investisseurs ont de plus en plus du mal à se projeter vers l’avenir. En effet, beaucoup de candidats à la propriété hésitent désormais à entrer sur le marché à cause du chômage partiel qui est une conséquence directe de la crise sanitaire. La tension entre immobilière entre acheteurs et vendeurs est en train de se relâcher un peu partout en France. Pour certains, c’est le moment d’investir. Pour d’autres, c’est le moment de rester prudent en attendant que les choses se calment.
Un plafond 10.500 euros le m2 à Paris
Bien qu’il soit considéré comme un marché atypique, l’immobilier à Paris est plus ou moins touché cette nouvelle donne immobilière sur fond de crise sanitaire. En début d’année 2020, tout laissait croire que le m2 allait franchir la barre des 11.000 euros. Ce qui serait perçu comme une conséquence directe de la crise économique. La chute de la demande immobilière est maintenant confirmée et il ne reste que 6% d’acheteurs en plus par rapport à l’offre disponible. Toutefois, les prix restent toujours très élevés et tournent autour de 10.500 euros. Le mois de septembre a été particulièrement marqué par cette chute, notamment à cause de la saisonnalité.