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Acheter une résidence secondaire : quels taxes et impôts prévoir ?

Le saviez-vous ? 10 % de la population française disposent d’une résidence secondaire. Ce qui est un record sur le plan mondial. Encore appelé résidence occasionnelle, ce type d’habitation est défini selon l’Insee comme un logement de villégiature. Il peut être utilisé soit pour les vacances en famille ou entre amis par le propriétaire, soit dans le cadre d’un investissement locatif, ceci uniquement pour des périodes de courtes durées durant l’année.

Toutefois, l’acquisition de ce bien est soumise à une fiscalité différente de celle relative aux résidences principales. Aviez-vous envie de connaitre les impôts à payer pour une résidence secondaire ? On vous dit tout.

La taxe foncière d’une résidence secondaire

Investissement locatifFaisant partie des impôts locaux perçus par les collectivités territoriales (communes, départements, régions) en fin d’année, la taxe foncière s’applique à toutes propriétés bâties et non bâties situées en France. De ce fait, les propriétaires des résidences secondaires ont l’obligation de se conformer à cette règlementation.

Ce type d’impôt est calculé sur la base de la valeur locative cadastrale du bien, qui est elle-même révisée chaque année par la commune et/ou la collectivité locale dans laquelle se trouve le bien immobilier. Souvent, la taxe foncière d’une résidence secondaire est accompagnée d’une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

Notifions aussi que dans certains cas, le propriétaire peut avoir droit à un dégrèvement sur le montant de la taxe foncière de sa résidence secondaire. Par exemple, si vous êtes âgé de plus de 75 ans et que vous percevez des revenus modestes, vous pouvez demander à bénéficier de cet abattement.

Au moment de l’achat de votre résidence secondaire, on vous recommande de visiter le site de l’immobilier pour trouver des professionnels aguerris qui vous aideront à réussir cette opération.

La taxe d’habitation d’une résidence secondaire

À l’instar de la taxe foncière, la taxe d’habitation est également basée sur la valeur locative du logement. Généralement, la taxe d’habitation d’une résidence secondaire est plus élevée que celle d’une résidence principale. Cela se justifie par le fait que ce type de biens immobiliers est généralement localisé dans une région touristique, et donc revient plus cher qu’une résidence principale.

En outre, à la différence des résidences principales qui sont exonérées de cet impôt local, les résidences secondaires continueront pleinement à le payer. D’ici 2023, elle changera d’ailleurs de nom et sera désormais appelée taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS). Ce n’est pas tout. Votre résidence secondaire peut être soumise à une « surtaxe d’habitation » de 10 % au moins, si elle se trouve dans des communes de plus de 50.000 habitants.

La majoration peut aller jusqu’à 60 % dans les grandes villes comme Paris ou Nice. Par ailleurs, vous pouvez éviter cette surtaxe d’habitation si vous respectez certaines conditions. Cliquez ici pour les découvrir.

La taxe sur les logements vacants et l’impôt sur la plus-value immobilière

De manière générale, la taxe sur les logements vacants ne vous sera pas appliquée si vous payez la taxe d’habitation sur votre bien secondaire. Concernant l’impôt sur la plus-value immobilière, il faut noter que son taux s’élève à 19 %. De plus, depuis la loi de finance 2012, si la plus-value réalisée sur la vente de votre résidence secondaire est supérieure à 50 000 €, une surtaxe allant de 2 à 6 % pourrait s’appliquer sur le gain.

Toutefois, vous pouvez être exonéré si la plus-value sur la résidence secondaire sert pour l’achat d’une résidence principale.